Carême
J’ai pris l’habitude de faire subir un régime au capitalisme intérieur à travers le carême.
J’ai pris l’habitude de faire subir un régime au capitalisme intérieur à travers le carême.
Les enfants capricieux ou inquiets et les capitalistes désapprennent à jouer en tentant d’arrêter le cours de la vie (la Roue), à un moment qui leur soit favorable, plutôt qu’apprendre à danser avec un mouvement de gains et de pertes, comme on respire, en alternant l’accueil et le don. Cesser de respirer c’est appeler la mort.
Vulnérable et puissant ; la simple existence de ce corps produit une fêlure dans le corps social normé, une brèche pour l’oxygène, pour le souffle, pour la tendresse, le désir et la vie.
Tu ne rejettes pas le monde ; c’est l’expérience singulière que tu en fais qui te met au monde.
Écoute le son de ta roulotte intérieure, ton refuge mouvant, ta maison nomade, qui n’est pas un point fixe à atteindre, qui n’est pas un char allégorique ni un véhicule de vitesse ou de prestige. Comme elle, tu es insaisissable et mobile. Tu ne stagnes pas, si tu déroutes.
Elle est étonnante, cette résistance, cette épaisseur qu’on nomme étrangement la vie, qui est souvent plutôt quelque chose qui empêche la vie, qui gêne sa libre circulation.
Comment inscrire le sentiment révolutionnaire de l’amour dans la durée? Comment l’amener à quelque chose d’autre qu’un produit dopant? Comment puis-je travailler à me changer durablement à travers l’amour? Je veux dire, plutôt que de tenter d’immobiliser le sentiment amoureux, de le civiliser, en pure perte?
Quelqu’un qu’on ne peut pas intoxiquer par la honte, jamais on ne peut le démolir, le manipuler ou le dominer.
Je suis porté par une multitude étourdissante d’angles, d’influences, et je suis impossible à exprimer sans ce véritable parlement de papes que je porte.
comme une bouteille en sel à la mer
À quoi pourrait ressembler l’aspect masculin du pouvoir… sans le patriarcat? Le pouvoir sans l’oppression?